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Extraits
"Il y avait aussi une part de préjugé (...) en ZEP, ceux qui y arrivent, c'est bien pour eux, mais ceux qui n'y arrivent pas, on ne les aide pas parce qu'on considère que ça ne sert à rien, que c'est du temps perdu. On sous-entend que, comme les parents ne sont pas très évolués au niveau scolaire, il n'y a pas de raison pour que les enfants le soient" (p. 34)
"C'est comme ça que je vois les choses : si tu loupes le train, après, c'est fini. Si tu te casses la figure une fois, il n'y a pas de rattrapage." (p 54)
"Au moment de choisir les études après le bac, s'ils veulent se diriger vers une école de médecine ou d'avocat, je veux que mes enfants aient l'opportunité de le faire. Je veux qu'ils aient le choix. Nous on n'a pas eu le choix, on a dû choisir par le bas."
"On ne se rend pas compte du monde qu'il y a entre un parent de milieu populaire et un enseignant. On vient de deux mondes complétement différents. Nous d'un côté, on ne comprend pas ce qu'ils vivent et eux ne comprennent pas ce que vivent les familles. C'est tout cela qui créé des problèmes (...) C'est comme si on n'habitait pas sur la même planète (...) Si on n'apprend pas à se connaître et à savoir ce que vit l'autre, c'est juste impossible." (p. 58)
"Il y avait aussi une part de préjugé (...) en ZEP, ceux qui y arrivent, c'est bien pour eux, mais ceux qui n'y arrivent pas, on ne les aide pas parce qu'on considère que ça ne sert à rien, que c'est du temps perdu. On sous-entend que, comme les parents ne sont pas très évolués au niveau scolaire, il n'y a pas de raison pour que les enfants le soient" (p. 34)
"C'est comme ça que je vois les choses : si tu loupes le train, après, c'est fini. Si tu te casses la figure une fois, il n'y a pas de rattrapage." (p 54)
"Au moment de choisir les études après le bac, s'ils veulent se diriger vers une école de médecine ou d'avocat, je veux que mes enfants aient l'opportunité de le faire. Je veux qu'ils aient le choix. Nous on n'a pas eu le choix, on a dû choisir par le bas."
"On ne se rend pas compte du monde qu'il y a entre un parent de milieu populaire et un enseignant. On vient de deux mondes complétement différents. Nous d'un côté, on ne comprend pas ce qu'ils vivent et eux ne comprennent pas ce que vivent les familles. C'est tout cela qui créé des problèmes (...) C'est comme si on n'habitait pas sur la même planète (...) Si on n'apprend pas à se connaître et à savoir ce que vit l'autre, c'est juste impossible." (p. 58)