Jan. 16th, 2023

captainblackbird: (pic#15364969)
Pourquoi le lire ?

- Concis et clair, repose simplement les concepts clefs de l'analyse des communs.
- Aucun long retour historique.

- Propose des actions à mener afin que les différentes approches de gestion collective des biens, celles issues des Communs et celle de l'Etat - puissent s'articuler de manière plus harmonieuse et efficace.

- Défend l'idée selon laquelle les Communs ont intérêt à intégrer un cadre d'action publique repensé (pour stabiliser un modèle économique et accueillir un plus large public). 



Concepts
- Degré de communalité d'un bien ou d'une ressource  : mesure qui s'appuie sur deux variables - l'utilité collective (usage commun, impératif de préservation...) et la possibilité pour chacun d'en revendiquer le droit d'usage, de gestion ou de contrôle. Cette mesure peut s'appliquer indifféremment à la propriété publique et privée. Elle repose sur l'identification de trois instances pour organiser le rapport à ce bien : une communauté d'usage / attributaire ; une communauté délibérative / décisionnaire, une communauté de contrôle. 

Par rapport à l'approche classique du bien commun, cela signifie que le collectif fondant le commun n'est plus réduit à une communauté homogène, que le "bien commun" n'est pas défini par un modèle fixe et intangible mais par différents critères.
Le degré de communalité permet de reconnaître la propriété publique, de l'Etat et la propriété privée comme possiblement porteuses de communalité. 

- Garde : les auteurs proposent d'introduire dans le Code général de la propriété des personnes publiques (qui deviendrait un Code des communs), la notion de "garde" afin de stipuler que l'Etat n'est pas propriétaire des biens collectifs mais uniquement un "gardien". 

captainblackbird: (family stays together)
Extraits

"Il y avait aussi une part de préjugé (...) en ZEP, ceux qui y arrivent, c'est bien pour eux, mais ceux qui n'y arrivent pas, on ne les aide pas parce qu'on considère que ça ne sert à rien, que c'est du temps perdu. On sous-entend que, comme les parents ne sont pas très évolués au niveau scolaire, il n'y a pas de raison pour que les enfants le soient" (p. 34)


"C'est comme ça que je vois les choses : si tu loupes le train, après, c'est fini. Si tu te casses la figure une fois, il n'y a pas de rattrapage." (p 54)

"Au moment de choisir les études après le bac, s'ils veulent se diriger vers une école de médecine ou d'avocat, je veux que mes enfants aient l'opportunité de le faire. Je veux qu'ils aient le choix. Nous on n'a pas eu le choix, on a dû choisir par le bas."

"On ne se rend pas compte du monde qu'il y a entre un parent de milieu populaire et un enseignant. On vient de deux mondes complétement différents. Nous d'un côté, on ne comprend pas ce qu'ils vivent et eux ne comprennent pas ce que vivent les familles. C'est tout cela qui créé des problèmes (...) C'est comme si on n'habitait pas sur la même planète (...) Si on n'apprend pas à se connaître et à savoir ce que vit l'autre, c'est juste impossible." (p. 58)

Intro

Un endroit tranquille qui ne sera pas souvent dérangé, en conséquence.